Le CCP prend la parole devant le Comité permanent de l’agriculture et de l’agroalimentaire

4 avril 2017 (Ottawa, Ontario) Des représentants du Conseil canadien du porc étaient à Ottawa aujourd'hui pour prendre la parole devant le Comité permanent de l'agriculture et de l'agroalimentaire de la Chambre des communes et traiter des modifications au Règlement sur la santé des animaux concernant le transport sans cruauté.

Le premier vice-président, Frank Novaz a parlé au nom du CCP et a décrit certaines activités de l'industrie canadienne du porc relatives aux soins et au transport des animaux et donné les raisons pour lesquelles elle est inquiète des modifications proposées au Règlement sur la santé des animaux.

« Élever du bétail est un engagement de 24 heures par jour 365 jours par année et ceux qui s'en chargent prennent cette responsabilité très au sérieux et la considèrent comme beaucoup plus qu'un emploi, déclarait M. Novak. Les éleveurs de porc passent leur temps à élever du porc et veulent s'assurer que les animaux arrivent à destination dans les meilleures conditions possible. »

Les préoccupations que suscitent ces modifications pour le CCP comprennent la réduction de 36 à 28 heures de la période maximale pour priver les porcs de nourriture et d'eau et l'arrêt et le déchargement des porcs pendant le déplacement.

« La plupart des déplacements d'une durée de 28 à 36 heures dans notre industrie sont pour les porcelets sevrés en isolement transportés vers les nourriceries du Midwest des États-Unis, a repris M. Novak. Ces expéditions ont un faible taux de mortalité et les nourriceries des États-Unis déclarent un rendement exceptionnel des porcs à leur arrivée.

« Le fait d'arrêter compromet également leur biosécurité, ce qui accroit le risque d'exposition aux maladies. Le débarquement des porcs susciterait énormément de stress qui provoque des maladies et des morts, a-t-il ajouté. Ces deux choses ne font rien pour améliorer le bien-être des animaux. »

Le CCP appuie les efforts faits pour améliorer le bien-être des animaux, mais il pense qu'on peut mieux progresser en concevant et en mettant en œuvre un règlement axé sur les résultats fermement ancré dans des données scientifiques impartiales. M. Novak a souligné que l'Université de Saskatchewan a récemment entrepris une recherche sur la capacité des porcs récemment sevrés de tolérer le transport sur de longues distances. Cette recherche déterminera la durée maximale raisonnable du transport qui n'a aucun effet important sur le bien-être des porcs.

« Nos membres recommandent que le règlement ne soit pas modifié, du moins cette section, jusqu'à ce que cette recherche soit achevée. »

Le Conseil canadien du porc est la voix nationale des producteurs de porc du Canada. La raison d'être de l'organisme, une fédération de neuf associations provinciales de l'industrie du porc, est de jouer un rôle de chef de file dans la réalisation et le maintien d'un secteur canadien du porc dynamique et prospère.

Personnes-ressources :
Gary Stordy
Agent des relations publiques
Conseil canadien du porc
(t) 613-236-9239, poste 277

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