Une mission commerciale réussie en Chine confirme les possibilités d’optimiser le commerce vers les marchés asiatiques en pleine croissance

23 novembre 2017 – OTTAWA Un membre du conseil d’administration du Conseil canadien du porc (CCP) qui est aussi éleveur de porcs au Nouveau-Brunswick, Hans Kristensen, a pu se rendre compte directement des possibilités incroyables offertes par la Chine à l’industrie porcine. Les producteurs de porcs du Canada étaient représentés par M. Kristensen au cours de cette mission grandement réussie d’une semaine en Chine, sous l’égide du ministre d’Agriculture et Agroalimentaire Canada, Lawrence MacAulay.

Lawrence MacAulay et Hans Kristensen« Je suis très reconnaissant d’avoir pu me joindre au ministre MacAulay pour cette mission en Chine », signale M. Kristensen. « J’étais très fier de représenter le Canada et ses éleveurs de porcs au cours de ce voyage qui m’a permis de constater les énormes débouchés d’exportation en Chine et dans toute l’Asie », ajoute-t-il.  

Le ministre Lawrence MacAulay et Hans Kristensen à Porkfest en oct. 2017 à Ottawa.

La consommation de porc par habitant en Chine atteint presque le triple de celle de la population canadienne. Avec une population de 1,4 milliard, la Chine représente donc un marché majeur pour les produits canadiens du porc. La croissance rapide de la classe moyenne dans ce pays entraîne une hausse constante de la demande de produits sains et de qualité supérieure. Les consommateurs chinois apprécient les aliments importés et le Canada est perçu comme un fournisseur de denrées de qualité supérieure dont la salubrité est reconnue.

Le Canada est toutefois à risque de prendre du retard sur certains de ses concurrents comme l’Australie, l’Union européenne (UE) et surtout les États-Unis qui se sont déjà positionnés à titre d’importants fournisseurs de porc en Chine. L’avantage géographique de l’Australie, les nouvelles lignes ferroviaires en provenance de l’UE et l’accent mis par les États-Unis sur les échanges commerciaux avec la Chine confirment que ces pays sont de plus en plus compétitifs.

 

Pour profiter de ces possibilités, il faut obtenir un meilleur accès aux marchés de la Chine, du Japon et des pays du Sud-Est asiatique. Le gouvernement du Canada doit donc prioriser la conclusion d’une entente de libre-échange avec la Chine, et poursuivre ses démarches pour conclure rapidement l’Accord de Partenariat transpacifique global et progressiste.

Le président du Conseil canadien du porc, Rick Bergmann, demande donc au gouvernement canadien de tirer parti de cette dynamique et de réaliser des gains avant que d’autres pays consolident leur position. « Obtenir un accès à la Chine pour les produits de porc réfrigérés représente l’une des avenues importantes pour l’essor de l'industrie porcine tout comme l’accès au marché du détail des produits de qualité supérieure ». Une augmentation des exportations de porc pourrait aider le Canada à atteindre son objectif, formulé dans le budget 2017, de réaliser 75 milliards de dollars en exportations de produits agroalimentaires d’ici 2025.

Le Conseil canadien du porc est le porte-parole de l’ensemble des producteurs de porc du Canada. Il regroupe neuf associations provinciales de l’industrie du porc qui représentent 7000 exploitations agricoles. L’organisme a pour mandat de favoriser et de maintenir le dynamisme et la prospérité du secteur canadien du porc.

-30-

 

Personne-ressource pour les médias :

 

Gary Stordy
Directeur des relations publiques
Conseil canadien du porc
613 236-9239, poste 277
stordy@cpc-ccp.com

 

Retour aux communiqués